U.S.–Africa Business Summit 2025 : vers une nouvelle ère de coopération économique ?
Du 23 au 26 juin 2025, la capitale angolaise Luanda a accueilli le U.S.–Africa Business Summit, un grand rendez-vous économique réunissant des chefs d’État africains, ministres, représentants d’agences américaines et dirigeants du secteur privé.

Parmi les participants figurent notamment :
- le président hôte João Lourenço (Angola),
- des délégations du Gabon, de la Namibie, de l’Éthiopie et du Botswana,
- Florizelle Liser, présidente du Corporate Council on Africa (CCA),
- Troy Fitrell, représentant du Département d’État américain,
- ou encore John Olajide (PDG de Cavista Holdings) et Admassu Tadesse (TDB Group).


Face à la montée des concurrences stratégiques sur le continent africain (Chine, Russie, Turquie…), les États-Unis veulent affirmer un nouveau positionnement : investir plutôt que faire de l’aide. Le ton a été donné dès l’ouverture : « L’Afrique ne veut pas de charité, elle veut des partenariats durables ».
Des accords ont été signés dans les secteurs prioritaires comme l’énergie, les infrastructures, l’agriculture (construction de silos, développement portuaire) et la logistique. Le soutien de la DFC (U.S. International Development Finance Corporation), de l’USAID et de l’Eximbank USA a été réaffirmé pour appuyer les investissements.

Ce sommet pourrait marquer un tournant dans les relations économiques afro-américaines. Mais tout dépendra de la mise en œuvre effective des engagements pris à Luanda. Le continent attend désormais des actes.
