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TIFF 2025 : l’afro-cinéma s’installe (vraiment) dans le circuit prestige

Du Lagos des années 90 aux mondes afrofuturistes, les histoires africaines ont brillé au TIFF 2025. Entre œuvres en sélection officielle et programmes dédiés, la visibilité grimpe d’un cran — signe que l’afro-cinéma n’est plus une “niche”, mais un rendez-vous attendu des grands festivals. 

Des titres qui comptent

  • My Father’s Shadow (Akinola Davies Jr.) : après une mention spéciale Caméra d’Or à Cannes, le film poursuit sa route à Toronto avec un récit intime sur une famille au cœur du Lagos 1993. Co-production UK–Nigeria, cast porté par Ṣọpẹ́ Dìrísù. 
  • Diya (Achille Ronaimou, Tchad) : premier long d’un cinéaste à suivre, thriller nerveux autour d’une “dette de sang” — preuve que l’Afrique centrale s’invite dans le polar d’auteur. 
  • Memory of Princess Mumbi : love-story afrofuturiste dans un pays fictif, entre cinéma de genre et réflexion sur la création à l’ère de l’IA. Production portée par des talents d’Afrique de l’Est.

Des espaces dédiés qui changent la donne

Le festival a mis en avant SIRA – The African Hub (talks, présentations, séries documentaires et fictions pan-africaines), consolidant un “pont” pro entre créateurs, marchés et capitaux. On y retrouve, entre autres, 3 Cold Dishes(thriller ouest-africain) et des portraits d’icônes créatives.

Pourquoi c’est un tournant

Toronto reste un baromètre Oscar : le People’s Choice Award y fait souvent office d’accélérateur. Même si le trophée 2025 revient à Hamnet de Chloé Zhao, l’empreinte africaine sur l’édition montre une intégration durable aux circuits premium (sélections, marché, industry).

Présence accrue, diversité des genres et dispositifs pros : à TIFF 2025, l’afro-cinéma ne “percute” plus… il s’installe pour de bon.

 

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