Le rapport d’autopsie de Martinez Zogo, le journaliste camerounais assassiné en janvier 2023, a mis en lumière des détails à la fois tragiques et extrêmement troublants sur les circonstances de sa mort.
Des actes inhumains
L’autopsie a confirmé les détails sordides qui circulaient déjà sur Internet, suivant l’annonce du décès du journaliste. Ce rapport révèle que le journaliste camerounais Martinez Zogo a bien subi des sévices physiques et sexuels d’une brutalité extrême. Le corps, retrouvé dans un état de putréfaction très avancée, présentait de graves sévices sur ses organes génitaux externes et sa langue ainsi que des lésions multiples sur différentes parties du corps, attestant de la violence inouïe à laquelle le corp de Martinez Zogo a été soumis.
Des personnalités de haut niveau impliquées
Le rapport indique également l’implication présumée de personnalités de haut niveau et très influentes dans le pays, notamment l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et des responsables de la DGRE, comme Léopold Maxime Eko Eko. Ces implications potentielles de ces hauts responsables politiques et du milieu des affaires camerounais complexifient et accentuent la gravité et le caractère hors norme de cette enquête.
Enquête internationale
Pour les besoins de l’enquête, le rapport souligne enfin que des analyses toxicologiques sont en cours à Genève sur des échantillons prélevés sur les lieux du crime. C’est la famille du défunt, en quête de vérité et de transparence, qui a formulé le souhait d’une autopsie indépendante réalisée par des médecins étrangers. La famille se dit plus déterminée que jamais à faire éclater la vérité dans cette affaire qui captive tout le pays et par dela-là les frontières Camerounaises.
Source : Informations recoupées via différentes sources : Article RFI paru le dimanche 7 janvier et Article Jeune Afrique paru le vendredi 5 janvier. Photo de couverture de cameroonvoice.com