BUSINESSIdées

Interview : Rencontre avec Moïse, jeune éleveur de poulets de chair au Tchad

Reddoukou Moïse Vaïgoué Bondo, jeune étudiant en psychologie et entrepreneur dans l’aviculture au Tchad, nous a accordé un entretien exceptionnel dans lequel il revient sur le lancement de sa ferme où il élève des poulets de chair, avec passion et détermination.

1. Pourrais-tu rapidement te présenter ?

Je m’appelle Reddoukou Moïse Vaïgoué Bondo, étudiant tchadien titulaire d’une licence en psychologie, option psychopathologie et clinique, obtenue à l’Université de Yaoundé I au Cameroun.

2. Tu élèves dans ta ferme des poulets de chair, qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

Mon choix s’est effectivement porté sur l’élevage de poulets de chair. La principale motivation derrière ce choix est la qualité supérieure de la viande de ces poulets, très prisée dans notre alimentation quotidienne en Afrique.

3. Comment t’approvisionnes-tu en poussins ?

Mes approvisionnements en poussins se font au Cameroun, plus précisément à Garoua ou à N’gaoundéré.

4. Quel était ton besoin en argent pour démarrer ton élevage ?

Pour démarrer mon élevage, j’avais besoin de 100.000 FCFA, destinés à la construction de la cage et à l’approvisionnement des poussins.

5. Quels ont été les principaux défis que tu as rencontrés au début de ton activité ?

Les défis au départ ont été au niveau de l’approvisionnement en alimentation et de la commande de poussins, nécessitant l’importation depuis le Cameroun, le pays voisin du Tchad où je réside. 

6. Quelle est la taille de ta ferme aujourd’hui et combien de poulets compte-t-elle ?

Actuellement, je possède 25 poulets de chair dans ma ferme; j’en possédais 18 au début.

7. À ton avis, quelles sont les qualités essentielles pour réussir dans le domaine de l’élevage ?

La réussite dans l’élevage de poulets de chair, comme dans tout autre type d’élevage, exige une formation adéquate et une collaboration étroite avec ceux déjà établis dans le domaine pour bénéficier de leurs conseils. Il est également essentiel de s’informer en lisant beaucoup sur le sujet.

8. Quel (s) conseil (s) donnerais-tu à un jeune qui aimerait se lancer également dans l’entrepreneuriat, particulièrement dans l’élevage ?

Je conseillerais aux jeunes de ne pas se limiter à leur formation universitaire mais de regarder également dans les filières professionnelles parallèles. Je recommande vivement d’explorer des filières dans l’aviculture, car c’est une filière d’avenir avec beaucoup de potentiels.

9. Où te vois-tu dans l’avenir ?

Mon souhait est d’exploiter une ferme comptant 1 000 poulets dans les cinq ans à venir, si Dieu le veut.

10. Pour finir, comme tu le sais, “AfrikMove” est un média qui vient de voir le jour, quel message souhaiterais-tu adresser à nos jeune lecteurs sur “AfrikMove” ?

Je tiens à encourager les initiatives africaines et à conseiller aux jeunes Africains de valoriser nos créations, car nul autre que nous ne le fera à notre place. J’ai eu l’occasion de rencontrer la fondatrice d’AfrikMove il y a quelque temps et je suis extrêmement fier de l’excellent travail qu’elle accomplit chaque jour pour promouvoir ceux qui œuvrent pour l’Afrique, que ce soit dans l’entrepreneuriat, dans les arts ou même le sport.

Je vous remercie et bon vent à AfrikMove

Contact de Reddoukou Moïse Vaïgoué Bondo : Téléphone  : +23569145848  / +237699438023 (WhatsApp) . Contacts sur les réseaux sociaux : Twitter